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Editorial
Message de M. Koïchiro Matsuura, directeur général de l’UNESCO, à l’occasion de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition, 23 août 2009 |
La Journée internationale du souvenir de la traite négrière est un moment particulier pour que la communauté internationale concilie le souvenir de certains faits du passé et l’obligation de les situer dans leur juste perspective historique.
Depuis 1994 lorsque l’UNESCO a lancé le projet de La route de l’esclave, l’Organisation a eu comme objectif l’élargissement de la collaboration scientifique pour l’étude de l’esclavage et de la traite négrière.
Ce respect de la diversité des mémoires constitue une exigence démocratique et doit répondre à la demande sociale et doit être accompagné de la recherche sur des références communes.
On peut y parvenir moyennant une éducation de qualité et multidisciplinaire incorporant les thèmes de la mémoire historique de la traite négrière aux manuels scolaires de manière scientifique et rigoureuse, ainsi que grâce aux politiques de sauvegarde du patrimoine culturel montrant la complexité et la diversité de cette histoire, à savoir : l’ouverture de musées multidisciplinaires, la numérisation de cartes et archives, la préservation des traditions orales, la définition des « sites de mémoire » à valeur universelle et la promotion d’un tourisme durable, respectueux des personnes et des contextes socioculturels.
Finalement, et c'est une option encouragée par l’UNESCO, il convient de diversifier les approches par zones géoculturelles et placer l’histoire de l’esclavage et de la traite négrière dans le cadre d’une histoire mondiale comprenant la traite transatlantique et les « orientales ».
Un dialogue interculturel durable ne peut prospérer que dans une relation calme avec l’histoire et la mémoire. Contre la sacralisation de la mémoire et la rivalité des éphémérides, nous devons encourager la recherche et l’enseignement de l’histoire à fin d’expliquer et de comprendre les narrations conflictuelles, et briser le silence.
Le fait de nous unir autour d’une perspective partagée de l’histoire de la traite négrière et de l’esclavage nous permettra de construire une histoire commune et de jeter les bases d’un dialogue interculturel capable de transmettre un message universel de connaissance et tolérance.
Journée internationale du souvenir de la traite négrière
Le 23 août 1791 a commencé à Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti et République Dominicaine) l'insurrection qui devait jouer un rôle déterminant dans l'abolition de la traite négrière transatlantique. Ainsi, l’UNESCO a institué le 23 août comme Journée internationale du souvenir de la traite d’esclaves et de son abolition, dont l’objectif est d’inscrire la tragédie du commerce d’esclaves dans la mémoire de tous les peuples, reconstituer la vérité historique, impulser la solidarité internationale et promouvoir la tolérance et les droits de l’homme moyennant la mobilisation et l’engagement des États membres, les organisations internationales et intergouvernementales, la société civile et le secteur publique. De nombreuses actions sont effectuées dans le monde pour commémorer cette date. |
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ACTIONS EFFECTUEES EN SOUVENIR DE LA TRAITE NEGRIERE ET DE SON ABOLITION EN AMERIQUE LATINE ET LES CARAÏBES |
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ARGENTINE, PARAGUAY ET URUGUAY
Le séminaire international « La route de l’esclave dans la région du Rio de la Plata : contributions au dialogue interculturel » et le workshop sur les sites de mémoire régionaux auront lieu à Buenos Aires |
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18 août 2009/ Bureau UNESCO à Montevideo et Portail de la culture de l’Amérique latine et des Caraïbes
Les 26 et 27 octobre 2009 aura lieu à Buenos Aires, Argentine, le Séminaire international « La route de l’esclave dans la région du Rio de la Plata : contributions au dialogue interculturel », organisé par la chaire UNESCO de tourisme culturel UNTREF/AAMNBA, avec le soutien de la représentation de l’UNESCO auprès des gouvernements de l’Argentine, du Paraguay et de l’Uruguay dont le siège se trouve à Montevideo ,
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BELIZE, GUATEMALA, HONDURAS ET NICARAGUA
Le Bureau de l’UNESCO en Amérique centrale met en place un plan d’actions pour la sauvegarde de la culture garifuna
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17 août 2009/ Bureau UNESCO à San José et Portail de la culture de l’Amérique latine et les Caraïbes
Entre 2006 et 2009, et pris en charge par la Coopération japonaise, le Bureau de l’UNESCO à San José a mis en place un Plan d’action, pour la sauvegarde de la langue, de la danse et de la musique garifuna, chef d’oeuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité ,
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BRÉSIL
Séminaire international Patrimoine culturel, mémoire et territoire : les cas africain et afro-brésilien
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25 août 2009/ M. Simão Souindoula, vice-président du Comité scientifique international de La route de l’esclave
Le séminaire international Patrimoine culturel, mémoire et territoire : les cas africain et afro-brésilien a été effectué à Brasilia, les 20 et 21 août dans le cadre des célébrations de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition
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AMERIQUE CENTRALE
Costa Rica : lancement d’une collection de matériels éducatifs sur l’influence des populations afro-descendantes dans la région |
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17 août 2009/ Bureau UNESCO à San José et Portail de la culture de l’Amérique latine et des Caraïbes
Le Bureau de l’UNESCO à San José, Costa Rica, en collaboration avec l’Université du Costa Rica (UCR) et le Musée national de cet État membre a présenté la collection de matériels éducatifs Del Olvido a la Memoria, Africanos y Afromestizos en la historia colonial de Centroamérica ,
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COSTA RICA
Inventaire des expressions et des entreprises culturelles à la province de Limon, Costa Rica, de grande concentration afro-descendante
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17 août 2009/ Bureau UNESCO à San José et Portail de la culture de l’Amérique latine et des Caraïbes
Pour l’UNESCO, la mise en valeur du patrimoine culturel constitue un élément fondamental pour la création de stratégies en faveur du développement durable et participatif des États membres. A partir de cette perspective, il est fondamental d’établir les caractéristiques générales des manifestations et des entreprises culturelles dans chaque pays pour définir les politiques selon les conditions de chaque communauté ,
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CUBA
En projet série documentaire sur La route de l’esclave
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20 août 2009/ Fondation Fernando Ortiz et Portail de la culture de l’Amérique latine et des Caraïbes
La Fondation Fernando Ortiz, institution culturelle cubaine de grand prestige, soutient le projet audiovisuel La route de l’esclave dont le but est de montrer ce qui a signifié l’holocauste auquel ont été soumis des millions d’êtres humains africains ,
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Forum sera consacré à l’influence des composants espagnol, africain, chinois et haïtien sur la culture nationale cubaine |
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20 août 2009/ Commission scientifique du Forum et du Portail de la culture de l’Amérique latine et des Caraïbes
Du 18 au 20 septembre 2009 aura lieu dans la ville de Matanzas, Cuba, la 5e édition de la Fête des origines dont l’une des activités sera le Forum Fernando Ortiz, Culture populaire traditionnelle et histoire nationale
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HAITI
Symposium « La révolution haïtienne et l’universalité des droits de l’homme »
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17 août 2009/ Calendrier d’événements UNESCO et Portail de la culture de l’Amérique latine et des Caraïbes
Parmi les actions organisées dans le monde à l’occasion de la Journée internationale du souvenir de la traite d’esclaves et de son abolition se trouve le symposium « La révolution haïtienne et l’universalité de droits de l’homme », à Port-au-Prince, du 21 au 23 août 2009 ,
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URUGUAY ET ARGENTINE
Candidature du Tango et du Candombe – des expressions à forte influence afro dans la région du Rio de la Plata – pour la liste représentative du patrimoine immatériel de l’humanité |
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18 août 2009/ Bureau UNESCO à Montevideo et Portail de la culture de l’Amérique latine et des Caraïbes
Grâce à la ratification de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel par l’Uruguay en janvier 2007 il a été possible la présentation de deux candidatures pour la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité : le tango et le camdombe, en reconnaissance à la grande valeur patrimoniale de ces expressions de Rio de la Plata, toutes les deux à forte influence africaine ,
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URUGUAY
Projet La route de l’esclave de l’UNESCO
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18 août 2009/ Bureau UNESCO à Montevideo et Portail de la culture de l’Amérique latine et des Caraïbes
Dans le cadre des commémorations de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition, la Commission nationale de l’Uruguay de l’UNESCO, en collaboration avec le Ministère de l’Éducation et de la culture de l’Uruguay et du Bureau de l’UNESCO à Montevideo, a organisé le 13 août dernier la présentation du projet La route de l’esclave de l’UNESCO, une première action pour sa mise en place dans ce pays sud-américain ,
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PUBLICATIONS SUR LE THEME |
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Dioses diablos
L’« Amérique marquée » et les « Caraïbes absolument définis » par l’héritage africain peuvent être identifiés dans le livre Dioses Diablos où l’auteur nous raconte ce que l’on doit au continent africain et à ses fils, violemment arrachés de leurs terres |
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Qui sommes-nous? |
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, directeur du Bureau régional de la Culture pour l'Amérique latine et les Caraïbes
Herman van Hooff
, Secrétaire technique du Forum des ministres de la culture et des responsables des politiques culturelles de l’Amérique latine et des Caraïbes
Olga Rufins Machin
, réalisation et design
Junior González Ramos
, Contenus Olga Rufins Machin, Elba Suárez Menéndez, Ana Elena de Arazoza Rodríguez, Aurora Fibla Madrigal
Réseau de coordinateurs nationaux pour le projet :
Agustín Jeannot (Argentine), Suzette Zayden (Belize), Rubén Andino (Chili), César Alfredo Parra Ortega (Colombie), Ana Lorena Herrera Loaiza (Costa Rica), Idelsis Gallardo (Cuba), Ricardo Bracamonte et Claudia de Campos (El Salvador), Alfonso Castellanos Ribot (Mexique), Danya Rush (Grenade), Roland Bélizaire (Haïti), Isadora Paz (Honduras), Emilio Chavarría Vega (Nicaragua), Lilia Beatriz Peña Galeano (Paraguay), Ethel Margarita Flores Albino (Pérou), Luis Teófilo Terrero (République Dominicaine), Anthony Theobalds (Saint-Vincent-et-les Grenadines)
Collaborateurs de ce numéro :
Dr. Jesús Guanche, Coordinateur, Comité cubain Route de l’esclave, Mme Isabel Hernández, Directrice, Musée cubain de La route de l’esclave; Dr. Alberto Granado Duque, Directeur, Maison de l’Afrique; Mme María Cristina Peña Reigosa, Directrice, Musée historique de Guanabacoa; Santiago Llapur, Producteur du documentaire sur La route de l’esclave ; Frédéric Vacheron, Spécialiste de culture, et Gabriela Pacheco Piñeyro, Secteur Culture, UNESCO/Montevideo; Montserrat Martell, Spécialiste de culture, et Beatrice Gerli, Coopérante, UNESCO/San José |
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Textes élargis |
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Le séminaire international « La route de l’esclave dans la région du Rio de la Plata : contributions au dialogue interculturel » et le workshop sur les sites de mémoire régionaux auront lieu à Buenos Aires (
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18 août 2009/ Bureau UNESCO à Montevideo et Portail de la culture de l’Amérique latine et des Caraïbes
Les 26 et 27 octobre 2009 aura lieu à Buenos Aires, Argentine, le Séminaire international « La route de l’esclave dans la région du Rio de la Plata : contributions au dialogue interculturel », organisé par la chaire UNESCO de tourisme culturel UNTREF/AAMNBA, avec le soutien de la représentation de l’UNESCO auprès des gouvernements de l’Argentine, du Paraguay et de l’Uruguay dont le siège se trouve à Montevideo.
Le séminaire prétend encourager la réflexion collective sur la contribution africaine et son influence sur l’identité de cette région du monde.
Les débats permettront de mieux comprendre le commerce d’esclaves comme un des phénomènes les plus tragiques de l’humanité ; la richesse des cultures africaines du passé et les transformations profondes subies par ces sociétés pendant un processus dont les conséquences se manifestent de nos jours. Cette connaissance mutuelle est la base d’un dialogue interculturel rénovateur et nécessaire parmi les sociétés où la diaspora africaine s’est manifestée.
Cinq tables rondes et des présentations animées par des spécialistes de l’Afrique et de l’Amérique latine font partie du programme dont les activités sont ouvertes et gratuites pour étudiants, enseignants, institutions culturelles et éducatives, journalistes, anthropologues, organisations non gouvernementales liées aux droits de l’homme et diplomates, entre autres intéréssés.
Parmi les thèmes à aborder : les liens du projet international de La route de l’esclave avec le dialogue interculturel de l’Afrique et de l’Amérique latine ; la présence africaine dans la région du Rio de la Plata ; l’héritage africain et les conséquences de la traite négrière pour les sociétés africaines.
Thèmes des tables rondes :
- La traite négrière et les caractéristiques de l’esclavage et de son abolition dans les provinces unies du Rio de la Plata.
- La vie quotidienne des esclaves dans la région du Rio de la Plata.
- Les témoignages historiques de l’esclavage dans la région.
- La diaspora africaine et le patrimoine intangible : musique, littérature, religiosité et traditions orales.
- Sites de mémoire.
Contacts :
M. Frédéric Vacheron (fvacheron@unesco.org.uy)
Spécialiste du Programme culturel
Mme Gabriela Pacheco Piñeyro (gpacheco@unesco.org.uy)
Secteur Culture
Bureau UNESCO à Montevideo
Plus d’information
Programme préliminaire du Séminaire
Programme du workshop Sites de mémoire (
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Le Bureau de l’UNESCO en Amérique centrale met en place un plan d’actions pour la sauvegarde de la culture garifuna (
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17 août 2009/ Bureau UNESCO à San José et Portail de la culture de l’Amérique latine et des Caraïbes
Entre 2006 et 2009, et pris en charge par la Coopération japonaise, le Bureau de l’UNESCO à San José a mis en place un plan d’action pour la sauvegarde de la langue, de la danse et de la musique garifuna, chef d’oeuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité.
Les communautés garifunas, établies au Belize, Guatemala, Honduras et Nicaragua depuis le XVIIe siècle après avoir dû quitter l’île de Saint-Vincent, possèdent des traditions culturelles uniques dérivées de l’intégration d’éléments originaires de l’Afrique et des Caraïbes, aujourd’hui menacées par la pauvreté et par des siècles de domination linguistique et culturelle.
Sauvegarder et revitaliser ces traditions constitue l’objectif fondamental du Plan d’action de l’UNESCO, développé jusqu’à présent en 11 communautés de la région centraméricaine, dont les axes sont les suivants :
- Revitalisation de la langue garifuna (collecte de données pour la rédaction d’un dictionnaire et définition de paradigmes grammaticaux). A partir de ces documents on a confectionné des manuels de langue pour l’enseignement, distribués dans des workshops de capacitation.
- Développement d’inventaires et d’archives de l’art garifuna. Diffusion de la musique, de la danse, des jeux traditionnels et du patrimoine immatériel garifuna moyennant des expositions itinérantes, des supports audiovisuels, des festivals et d’autres activités.
Le travail a été effectué en collaboration avec les communautés, qui ont participé à la création des stratégies et à la mise en place des activités. Outre les initiatives culturelles, un autre résultat du travail a été le renforcement de la coordination régionale et des réseaux garifunas comme mécanisme durable et d’activisme de la société civile.
Ces réseaux et la conscience de la valeur de leur culture est la conquête principale du Plan d’action comme point de départ pour des défis futurs, a savoir : la récupération de la culture garifuna et son intégration dans le cadre de la culture officielle, en vue de la création d’une société vraiment multiculturelle.
Sra. Montserrat Martell (m.martell@unesco-cr.or)
Spécialiste du programme culturel
UNESCO / San José (
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Le séminaire international Patrimoine culturel, mémoire et territoire : les cas africain et afro-brésilien a été effectué au Brésil (
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25 août 2009/ M. Simão Souindoula, vice-président du Comité scientifique international de La route de l’esclave
Le séminaire international Patrimoine culturel, mémoire et territoire : les cas africain et afro-brésilien a été effectué à Brasilia, les 20 et 21 août dans le cadre des célébrations de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition.
« Le Royaume du Congo entre les XIIIe et le XIXe siècles, son territoire, cristallisation ethnolinguistique et continuité afro-brésilienne » a été le thème central du séminaire consacré à l’étude de cette formation historique, qui a marqué l’évolution de l’Afrique centrale dans cette période, ainsi que la culture brésilienne.
Le Congo, région de grande richesse matérielle et immatérielle, a contribué de manière significative au composant noir de la culture du Brésil où le mot « congo » est associé à la vie des esclaves : titres de noblesse (rois et reines), anthroponymes (le chef rebelle de Santa Catarina, Manuel Congo, 1838), noms de certains rituels connus comme congadas (danses de l’État de Goias) et cérémonies d’umbanda de Bahia.
Les noms Cabinda ou Cabimda (synonymes de cultes africains à Maranhão ou Pernambuco), les maracatus, les sites de mémoire quilombos – entre autres le Morro des Congos, en Minas Gerais –constituent également des exemples.
L’évolution de la région du Congo durant la période signalée et sa continuité au Brésil constitue l’un des arguments soutenant la proclamation du Kongo dia Ntotela comme chef d’œuvre du patrimoine oral e immatériel de l’humanité par l’UNESCO.
Contact :
M. Simão Souindoula
Vice-président
Comité scientifique international de La route de l’esclave
C.P. 2313 Luanda (Angola)
souindoulasimao@yahoo.fr ; souindoula@voila.fr ; bantulink@yahoo.fr
Tel. + 244 929 74 57 34 (
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Costa Rica : lancement d’une collection de matériels éducatifs sur l’influence des populations afro-descendentes dans la région (
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17 août 2009/ Bureau UNESCO à San José et Portail de la culture de l’Amérique latine et des Caraïbes
Le Bureau de l’UNESCO à San José, Costa Rica, en collaboration avec l’Université du Costa Rica (UCR) et le Musée national de cet État membre a présenté la collection de matériels éducatifs « Del Olvido a la Memoria, Africanos y Afromestizos en la historia colonial de Centroamérica ».
Parmi les personnalités présentes, Mme Montserrat Martell, spécialiste culturelle du bureau de l’UNESCO ; le Dr. Yamileth González, recteur de l’UCR et l’écrivain nicaraguayen Sergio Ramírez Mercado, qui a prononcé la conférence « El tambor olvidado » [Le tambour oublié].
L’UNESCO a pris en charge la collection, composée de cinq volumes de matériel éducatif, destinée à la compréhension de l’influence des populations afro-descendentes dans cette région.
L’Organisation travaille également pour que les matériels soient inclus dans les programmes scolaires de l’Amérique centrale et pour ce faire on organise un workshop à chaque pays de la région, dont les objectifs sont :
- Validation du contenu des documents élaborés par l’UNESCO concernant la présence africaine en Amérique centrale.
- Présentation de suggestions didactiques pour l’enseignement de l’héritage africain à chaque pays.
- Obtention de recommandations pour que les ministères de l’Education mettent en place l’étude de la contribution des Africains et de leurs descendants dans les programmes scolaires des pays de l’Amérique centrale.
Contact :
Mme Montserrat Martell m.martell@unesco-cr.org
Spécialiste du Programme culturel
Bureau UNESCO à San José (
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Inventaire des expressions et des entreprises culturelles à la province de Limon, Costa Rica, de grande concentration afro-descendante (
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17 août 2009/ Bureau UNESCO à San José et Portail de la culture de l’Amérique latine et des Caraïbes
Pour l’UNESCO, la mise en valeur du patrimoine culturel constitue un élément fondamental pour la création de stratégies en faveur du développement durable et participatif des États membres. A partir de cette perspective, il est fondamental d’établir les caractéristiques générales des expressions et des entreprises culturelles dans chaque pays pour définir les politiques selon les conditions de chaque communauté.
Ainsi, le Bureau de l’UNESCO à San José travaille dans l’inventaire des expressions et des entreprises culturelles à la province de Limon, l’une des plus pauvres et à haute concentration de population afro-descendante.
L’objectif de ce travail est l’identification, l’enregistrement, l’étude et la diffusion des différentes expressions culturelles régionales de la côte caribéenne du Costa Rica, ainsi que des types d’entreprises culturelles et de création existantes. C'est un processus participatif où les acteurs locaux eux-mêmes sélectionnent et enregistrent les expressions et les entreprises culturelles.
Ce travail fournira l’information nécessaire pour la prise de décisions futures concernant les politiques et les actions pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de la province de Limon, et la promotion de l’utilisation durable de ces expressions culturelles.
Contact :
Mme Montserrat Martell (m.martell@unesco-cr.org)
Spécialiste du Programme culturel
Bureau UNESCO à San José (
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En projet série documentaire sur La route de l’esclave (
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20 août 2009/ Fondation Fernando Ortiz et Portail de la culture de l’Amérique latine et des Caraïbes
La Fondation Fernando Ortiz, institution culturelle cubaine de grand prestige, soutient le projet audiovisuel La route de l’esclave dont le but est de montrer ce qui a signifié l’holocauste auquel ont été soumis des millions d’êtres humains africains.
Projet documentaire en 13 chapitres, la série abordera les traits fondamentaux de ce processus à travers les pays qui qui ont participé dans cette tragédie aux continents européen, africain et américain. Les objectifs principaux de la série sont :
- Construire un récit à partir du patrimoine documentaire et matériel, et des principales expressions culturelles qui ont survécu et font partie de la complexité et de la diversité culturelle de ces pays.
- Réaliser une série pour la promotion, l’apprentissage et le débat contribuant à briser le silence sur La route de l’esclave, pour sa projection dans des espaces publics et massifs.
- Produire une diversité de connaissances pour la promotion et la consolidation d’une conscience d’identité Sud-Sud et d’intégration régionale.
Contacts :
Santiago Llapur, Producteur
E-mail: sllapur2002@yahoo.es
Mme Olga Rufins, Coordinatrice nationale du Programme culturel
UNESCO / La Havane
E-mail: o.rufins@unesco.org.cu
Plus d’information (
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Forum sera consacré à l’influence des composants espagnol, africain, chinois et haïtien sur la culture nationale cubaine (
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20 août 2009/ Commission scientifique du Forum et du Portail de la culture de l’Amérique latine et des Caraïbes
Du 18 au 20 septembre 2009 aura lieu dans la ville de Matanzas, Cuba, la 5e édition de la Fête des origines dont l’une des activités sera le Forum Fernando Ortiz, Culture populaire traditionnelle et histoire nationale.
La rencontre sera effectuée les 19 et 20 août à l’École élémentaire des arts plastiques de Matanzas et sera consacrée à l’influence des composants espagnol, africain, chinois et haïtien sur la culture nationale et locale.
Plus d’information
Programme général du Forum
Programme scientifique du Forum (
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Symposium « La révolution haïtienne et l’universalité des droits de l’homme » (
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17 août 2009/ Calendrier d’événements UNESCO et Portail de la culture de l’Amérique latine et des Caraïbes
Parmi les actions organisées dans le monde à l’occasion de la Journée internationale du souvenir de la traite d’esclaves et de son abolition se trouve le symposium La révolution haïtienne et l’universalité de droits de l’homme, à Port-au-Prince, du 21 au 23 août.
Le symposium est organisé par la Commission haïtienne de l’UNESCO et par le Bureau de l’UNESCO à Port-au-Prince, sous l’égide de l’UNESCO et du premier ministre de la République d’Haïti.
Le programme de la rencontre inclut trois jours de tables rondes organisées par thème dont les résultats seront compilés dans une publication en trois langues (anglais, français et espagnol). On fera également des recommandations concrètes et réalistes à fin de mieux comprendre les contributions de la Révolution haïtienne à l’universalisation des droits de l’homme.
Contact :
Arnaud Drouet a.drouet@unesco.org
UNESCO (
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Candidature du Tango et du Candombe – des expressions à forte influence africaiane dans la région du Rio de la Plata – pour la liste représentative du patrimoine immatériel de l’humanité (
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18 août 2009/ Bureau UNESCO à Montevideo et Portail de la culture de l’Amérique latine et les Caraïbes
Grâce à la ratification de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel par l’Uruguay en janvier 2007 il a été possible la présentation de deux candidatures pour la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité : le tango et le camdombe, en reconnaissance à la grande valeur patrimoniale de ces expressions de Rio de la Plata, toutes les deux à forte influence africaine.
La candidature du Tango a été présentée par l’Uruguay et l’Argentine en septembre 2008. Dans le cas de l’Uruguay, la candidature a été lancée par le Ministère de l’Éducation et de la culture, à l’initiative de l’Intendance municipale de Montevideo. En Argentine, elle a été lancée par le gouvernement de la ville autonome de Buenos Aires.
Pour la candidature à la Liste représentative, le Tango a été présenté comme une musique soutenable et chorégraphique, et comme une expression poétique et performatique profondément enracinée depuis un siècle dans la région du Rio de la Plata, avec des variations dont la milonga, la milonga candombeada et le vals créole.
Issu des classes populaires, le tango est une fusion des rythmes afro-américains, créoles et de l’immigration européenne, constituant un trait fondamental de l’identité du Rio de la Plata.
Quant au Candombe, il a été présenté à la Liste représentative par le Ministère de l’Éducation et de la culture de l’Uruguay, qui a mis l’accent sur l’aspect symbolique et collectif de cette expression culturelle de forte influence africaine, résultat de la transmission orale intergénérationnelle et transgénérationnelle.
Le langage joue un rôle particulier dans le domaine du patrimoine culturel immatériel en tant que porteur de la diversité culturelle. De ce fait, la candidature met l’accent sur les tambours du candombe, ayant construit graduellement un langage collectif d’« appels » et de « réponses » plein de significations.
Les candidatures ont été présentées en septembre 2008, et en 2009 le Comité intergouvernemental décidera leur inscription sur la Liste représentative du patrimoine immatériel de l’humanité.
Contacts :
Sr. Frédéric Vacheron (fvacheron@unesco.org.uy)
Spécialiste du Programme culturel
Mme Gabriela Pacheco Piñeyro (gpacheco@unesco.org.uy)
Secteur de la Culture
Bureau UNESCO à Montevideo (
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Projet La route de l’esclave de l’UNESCO est présenté en Uruguay (
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18 août 2009/ Bureau UNESCO à Montevideo et Portail de la culture de l’Amérique latine et des Caraïbes
Dans le cadre des commémorations de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition, la Commission nationale de l’Uruguay de l’UNESCO, en collaboration avec le Ministère de l’Éducation et de la culture de l’Uruguay et du Bureau de l’UNESCO à Montevideo, a organisé le 13 août dernier la présentation du projet La route de l’esclave de l’UNESCO, une première action pour sa mise en place dans ce pays sud-américain.
Les thèmes abordés ont été les suivants :
- Présentation du « Projet international La route de l’esclave. Objectifs, contextes et exemples de sa mise en place dans les Caraïbes latines : sites de mémoire » (M. Frédéric Vacheron, spécialiste du Programme culturel, et Mme Gabriela Pacheco, du Secteur de la culture du Bureau de l’UNESCO à Montevideo).
- Présentation d’un premier rapprochement à la mise en place du projet La route de l’esclave en Uruguay et discussion avec les participants.
- Définition des formes d’incorporation des organisations d’afro-descendants au groupe de travail actuel.
Le projet La route de l’esclave de l’UNESCO cherche à briser le silence sur le thème de la traite négrière et de l’esclavage au moyen de l’étude historique des causes et de la dynamique du commerce transatlantique des esclaves ; à mettre en relief ses conséquences et à contribuer à instaurer une culture de tolérance et de coexistence pacifique entre les peuples.
Dans ce cadre, le développement de ce projet en Uruguay cherche à promouvoir la réflexion sur les conditions où s’est développé l’esclavage dans la région, sur la complexité de l’abolition et sur la situation des afro-descendants après l’obtention de leur liberté.
Contacts :
Mme Clara Netto (unesco@mec.gub.uy)
Secrétaire générale
Commission nationale de l’UNESCO, Uruguay
M. Frédéric Vacheron (fvacheron@unesco.org.uy)
Spécialiste du Programme culturel
Mme Gabriela Pacheco Piñeyro (gpacheco@unesco.org.uy)
Secteur de la Culture
Bureau UNESCO à Montevideo
Plus d’information (
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Musée national cubain de La route de l’esclave (
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Le Musée national cubain de La route de l’esclave se trouve au château San Severino, forteresse militaire typique du système de fortifications espagnoles construites en Amérique au XVIII siècle. C'est le bâtiment le plus ancien de la ville de Matanzas, dans la région occidentale de Cuba.
Les travaux de construction du fortin ont commencé le 13 octobre 1693 et ont fini en 1734.
Les esclaves qui ont construit la forteresse ont laissé des traces sur les murs en pierre indiquant les travaux effectués chaque jour et qui devaient justifier devant les maîtres.
Le bâtiment fut déclaré Monument national de la République de Cuba en 1978 et depuis le 16 juin 2009 abrite le Musée national cubain de La route de l’esclave.
Contact :
Mme Isabel Hernández, Directrice
Carretera del Puerto, Zona Franca, Matanzas
Tel. (53 45) 99-3120 et 28-3259
patrim@atenas.cult.cu (
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Maison de l’Afrique, Bureau de l’historien de la Ville de La Havane (
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Ce bâtiment fut construit en 1887 dans une des rues les plus importantes de la ville de San Cristóbal de La Habana, nom de la ville à l’époque. Le rez-de-chaussée fut utilisé comme entrepôt de tabac et le premier étage comme logement.
Le 6 janvier 1986 fut inaugurée la Maison-Musée de l’Afrique dans cette maison seigneuriale qui expose aujourd’hui une large collection ethnographique de plus de deux mille pièces organisées dans les collections de l’esclavage, du savant cubain Don Fernando Ortiz, de religiosité populaire africaine (classifiées par expressions culturelles et par pays), entre autres.
Le musée organise des rencontres, des cours et des ateliers sur les thèmes africains et afro-cubains, l’activité de plus grande importance étant l’Atelier scientifique afro-américain d’anthropologie sociale et culturelle « Entre cubanos » dont la 14e édition aura lieu du 5 au 9 janvier 2010.
Contact :
Dr. Alberto Granado Duque, Directeur
Obrapía # 157 e/ Mercaderes y San Ignacio, La Habana Vieja
Tel: (53 7) 861- 5798
africa@cultural.ohch.cu
Plus d’information (
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Musée historique de Guanabacoa (Cuba) (
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Cette institution se trouve dans un bâtiment d’architecture éclectique coloniale cubaine de la moitié du XIXe siècle, au centre historique de la Villa d’Asunción de Guanabacoa, à l’est de La Havane.
Fondé le 26 juillet 1964, le musée possède la plus importante collection ethnographique liée aux trois cultes fondamentaux des esclaves africains ou leurs descendants à Cuba, à savoir : la Regla de Ocha ou Santería, la Regla de Palo ou Palo-Monte et la société secrète Abakuá.
Dans le patio colonial on organise souvent des séances de musique et de danse liées aux rites religieux afro-cubains ainsi que des activités didactiques.
Contact :
Mme María Cristina Peña Reigosa, Directrice
Calle Martí no. 108 e/ Versalles y San Antonio, Guanabacoa, Ciudad de La Habana
Tel: (53 7) 797 9117
musgbcoa@cubarte.cult.cu
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Musée du carnaval (Uruguay (
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Montevideo est la seule ville de l’Amérique qui conserve le carnaval de spectacle le plus prolongé du monde – 45 jours en moyenne –, considéré un patrimoine historique et culturel de la ville, lié à la dynamisation et a la gestion du tourisme, moteur de développement et générateur d’emploie. Le Carnaval a été déclaré d’intérêt national par la Présidence de la République orientale de l’Uruguay.
Le Carnaval de Montevideo est caractérisé par l’intégration sociale et culturelle des communautés natives et afro-descendantes, ainsi que par la dynamisation économique et sociale qu’il entraîne.
Il s’agit d’un « musée de l’identité » qui préserve et expose l’histoire de la plus grande fête populaire des Uruguayens et qui constitue un instrument pour la mise en valeur du Carnaval comme élément du patrimoine culturel immatériel.
Contacts :
Sr. Eduardo Rabelino, Directeur
Rambla 25 de Agosto de 1825 N° 218 esq. Maciel, Montevideo
Tel.: (598 2) 915 0807, 916 8434
Plus d'information
museodelcarnaval@gmail.com
museodelcarnaval@adinet.com.uy
http://museodelcarnaval.org/
http://museodelcarnavaldeluruguay.blogspot.com/ (
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Sites de mémoire de La route de l’esclave dans les Caraïbes latines (
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Multimédia préparé par les bureaux UNESCO à La Havane et à Port-au-Prince sur les 25 sites de mémoire de La route de l’esclave identifiés en Aruba, à Cuba, en Haïti et en République Dominicaine, dont quatre se trouvent sur la liste du patrimoine mondial et deux sur la liste de chefs-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité. Une version web peut être consultée au Portail de la culture de l’Amérique latine et des Caraïbes (
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Dioses Diablos (
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L’« Amérique marquée » et les « Caraïbes absolument définis » par l’héritage africain peuvent être identifiés dans le livre Dioses Diablos où l’auteur nous raconte ce que l’on doit au continent africain et à ses fils, violemment arrachés de leurs terres. Adriana Caballero, écrivain et journaliste cubaine, s’approche de la mythologie yoruba à partir de la tradition orale africaine ou caribéenne. La présentation du livre a eu lieu a la Maison de l’Afrique, du Bureau de l’historien de a ville de La Havane, le 30 juin 2009.
Contact :
Anadria Caballero reglarod@infomed.sld.cu (
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