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  PROJET "SITES DE MEMOIRE DES CARAÏBES LATINES"
 

Bureau régional de la Culture pour l’Amérique latine et les Caraïbes
Les Sites de mémoire de la Route de l’esclave dans les Caraïbes latines Instructions méthodologiques

 
lineamientos
 

Introduction

Un des phénomènes les plus importants de l’histoire des Caraïbes a été la traite des esclaves, base de l’économie des plantations coloniales pendant des siècles et fondement culturel de nos sociétés et nationalités d’aujourd’hui. De cet héritage subsistent de précieux témoignages dispersés dans toute la région, nombre d’entre eux ayant une valeur universelle. Néanmoins, cet héritage n’a pas été reconnu à sa juste valeur au niveau régional, ni du point de vue de sa diversité et de son ampleur, ni du point de vue de la richesse culturelle associée aux communautés qui habitent les sites et qui s’exprime à travers leurs langues, leurs croyances, leurs rites, leurs cuisines, leurs fêtes et leurs techniques traditionnelles.

Inventorier de manière documentée toute la diversité des Sites de mémoire de la Route de l’esclave dans les Caraïbes latines constitue donc une étape préalable fondamentale à l’exécution de stratégies régionales de conservation, de promotion et de mise en valeur de ce patrimoine.

Considérant la disparité logique existant entre l’étude et la protection du patrimoine matériel et immatériel, disparité sur laquelle ont eu une influence substantielle les trente et quelques années qui séparent la Convention pour la Protection du patrimoine mondial culturel et naturel et la Convention pour la Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et qui se traduit par une plus grande identification à la Route de l’esclave dans la région des biens qui lui sont associés que des manifestations intangibles de ce phénomène, cet inventaire des Sites de mémoire de la Route de l’esclave met davantage l’accent sur le patrimoine matériel  sans ignorer la culture immatérielle de la communauté qui en est porteuse.

Objectifs :   

  1. constater la diversité des témoignages matériels de la Route de l’esclave dans les Caraïbes, leur lien avec la communauté et leur dimension immatérielle exprimée à travers les différentes manifestations des cultures vivantes;
  2. évaluer l’état de conservation de ces biens et les politiques de gestion dont ils font l’objet. Contribuer à la mise en valeur de cet héritage en fonction des stratégies de développement des communautés locales, y compris du tourisme et des projets éducationnels consacrés aux jeunes et aux enfants;
  3. favoriser l’étude et la conservation de cet héritage et encourager les Etats membres de la Convention sur la protection du patrimoine mondial culturel et naturel à inclure les biens les plus importants de la région dans la liste du patrimoine mondial;
  4. sélectionner les sites de mémoire les plus importants et les chefs-d’œuvre du patrimoine immatériel de la région afin d’élaborer une publication contribuant à la réalisation des objectifs définis précédemment.

Portée :   

La base méthodologique pour la réalisation de cet inventaire est composée de trois éléments clés : les Instructions méthodologiques, le Formulaire d’enregistrement de l’information et le Formulaire au format de texte, qui seront disponibles sur support papier et numérique.    

Les instructions méthodologiques ont pour but de donner une vision des objectifs de l’inventaire et de régir les étapes de la collecte et du traitement de l’information qui devra figurer dans le modèle, ainsi que le format de remise de celle-ci et le chronogramme de travail pour la publication des résultats.

Le formulaire d’enregistrement des informations recueillera, sur support papier et numérique, l’information sollicitée relative à chaque domaine, une fois compris et analysés les paramètres à répertorier en fonction des définitions établies dans ces instructions méthodologiques.

Le formulaire au format de texte a pour objectif de faciliter la publication d’un document final qui résumera les éléments principaux du bien, son évolution historique et les valeurs, aussi bien matérielles qu’immatérielles, qui lui sont associées, le tout rédigé d’une manière très compréhensible.

Formulaire d’enregistrement de l’information :

Description des domaines :

Une des étapes les plus importantes de l’enregistrement d’informations est la définition des termes à employer dans chaque domaine car, bien qu’il soit évident de définir des termes comme pays ou adresse, il est parfois nécessaire de travailler avec d’autres termes moins usuels, parfois nouveaux ou propres à des typologies peu connues comme les paysages culturels et les itinéraires culturels, c’est pourquoi il est nécessaire de limiter leur portée chaque fois que cela est possible. Néanmoins, l’impossibilité de limiter la portée de termes comme usages ou dénomination par exemple, nous montre qu’il n’est pas toujours souhaitable de définir un domaine à l’aide de variables rigides car cela peut entraîner l’obtention d’informations fausses ou insuffisantes.    

Structure :

Le résumé de l’information à reporter dans le modèle est structuré en sept chapitres :

I   -   Identificateur : ce chapitre contient l’information la plus élémentaire pour la recherche et l’identification d’un bien répertorié dans la base de données.
II  -   Données générales : ce chapitre rassemble l’information la plus générale relative au bien, celle qui correspond à chacune des catégories inventoriées et qui ne nécessite pas un haut degré de spécialisation pour son traitement.
III -   Manifestations immatérielles associées au bien : les manifestations relatives à chaque bien seront répertoriées conformément aux catégories reconnues par la Convention pour la Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
IV -   Données spécifiques : la diversité des catégories qui regroupent les Sites de mémoires de la Route de l’esclave oblige à ce que chaque catégorie ait des paramètres spécifiques. Pour chaque bien inventorié, l’information transmise ne concernera que la catégorie de laquelle il relève.
V  -   Données appréciatives : bien que cette information soit également d’ordre général, elle requiert un plus haut degré de spécialisation. Cette même information peut également faire l’objet d’appréciations postérieures au niveau national ou régional et sa finalité est de contribuer à la différenciation des biens exceptionnels de la région. 
VI  -  Gestion du bien : en raison de l’importance de la gestion pour la conservation du patrimoine, un chapitre spécifique est consacré à cette question en mettant l’accent sur l’emploi du bien, les ressources et l’éducation.
VII - Références : ce chapitre aborde fondamentalement la question de la gestion de l’information, des sources bibliographiques disponibles et des responsables de l’information fournie. Il contient également les notes nécessaires à l’intelligence du texte, ainsi que les observations jugées nécessaires par le spécialiste qui a rempli le formulaire.

Description par chapitre :

I  -  Identificateur :

I - 1 : Numéro d’entrée : se sera un nombre consécutif de quatre chiffres, en commençant par le 0001. Il suivra l’ordre dans lequel ont été remplis les formulaires. Il sert essentiellement à l’organisation du travail. Il est fondamentalement conçu pour la base de données automatisée, bien qu’il puisse être utile également à ceux qui réalisent un travail de terrain.
I - 2 : Code : c’est un identificateur clef pour la recherche d’information. Le code a la structure suivante : _ _ _ . _ . _ _ _  c'est-à-dire sept espaces séparés par deux points : les trois premiers espaces correspondent au code du pays d’après les Standard Country or Area Codes for Statistical Use des Nations unies, qui établissent pour Aruba : ABW, Cuba : CUB, Haïti : HTI et République Dominicaine : DOM. L’espace entre les points correspond à la classification du bien (lettres en minuscules) : paysage culturel : l, itinéraire culturel : r, zone d’établissement de population : t, ensemble agro-industriel : a, construction : c et sites : s. Les trois derniers espaces sont réservés aux nombres consécutifs de trois chiffres correspondants aux biens d’un même pays et de même classification. Par exemple : HTI . l . OO1 correspond à un paysage culturel d’Haïti. 
I - 3 : Code national : il est probable que chaque pays dispose déjà d’un inventaire préalable dans lequel le bien qui nous intéresse se soit vu attribué un code. C’est pourquoi il est important de reporter ce dernier sur le formulaire afin de faciliter la référence à des inventaires nationaux existants ou futurs. En cas d’absence de code antérieur, il n’est pas nécessaire de remplir la case du formulaire concernant ce paramètre.
I - 4 : Nom actuel : indiquer la dénomination actuelle sous laquelle est connu le bien.  
I - 5 : Nom historique : indiquer les précédents noms du biens, en spécifiant le nom d’origine.

II -  Données générales :
       
II - 1 : Localisation : indiquer le nom du pays. Le nom de la province et de la commune, qui sont des divisions territoriales internes, seront indiqués en fonction de la structure de la division territoriale du pays en question, en sachant que le pays est divisé en provinces et que celles-ci sont divisées en communes.
II - 2 : Usages : les usages actuels et historiques du bien devront être spécifiés, en mettant l’accent sur les plus importants et sur ceux qui ont le plus à voir avec la présence d’esclaves sur le site.  

II - 3 : Classification : cocher la case correspondante à la classification pertinente du bien. Le choix est excluant, c’est pourquoi il n’est permis de cocher qu’une seule case. Il est fondamental, pour remplir comme il se doit le Chapitre IV - Données spécifiques, de déterminer correctement la classification du bien.    
II - 4 : Catégories de protection : il s’agit de la protection légale dans le cadre national ou de catégories de nature internationale bénéficiant au bien. Cocher les cases correspondantes aux catégories de protection du bien. Plusieurs cases pourront être cochées. Dans le cas où la case Autres aura été cochée, il faudra spécifier à quelles autres catégories on se réfère.
II - 5 : Fonction – témoignage : cette section prétend différencier les biens inventoriés en fonction de leur fonction du point de vue de l’esclavage ou du témoignage qu’ils représentent. Cocher la case correspondante à la classification pertinente. Le choix est excluant, il n’est permis de cocher qu’une seule case.
II - 6 : Préciser si le bien figure dans la liste indicative de l’Etat partie à la Convention pour la Protection du patrimoine mondial culturel et naturel.
II - 7 : Accessibilité : cocher le terme caractérisant le mode de transport nécessaire pour accéder au bien. Sont qualifiés d’accessibles les biens auxquels il est possible de se rendre par des systèmes réguliers de transport, de peu accessibles ceux auxquels pour se rendre, en l’absence de l’option précédente, il est nécessaire de garantir un moyen de transport et de très peu accessibles ceux auxquels il est impossible de se rendre par des moyens de transport automoteurs. Cocher la case correspondante à la classification pertinente. Le choix étant excluant, il n’est permis de cocher qu’une seule case.
II - 8 : Propriété : cocher la case correspondante à la classification pertinente. Le choix étant excluant, il n’est permis de cocher qu’une seule case. Dans le cas où la case Autres aura été cochée, il faudra spécifier à quelles autres catégories on se réfère.
II - 9 : Niveau d’accès : ce paramètre est déterminé en fonction du niveau de protection physique du site. Sont considérés d’accès libre, les sites auxquels on peut accéder librement, tel que les espaces publiques, les terrains en friche ou non délimités et sans surveillance. Les sites d’accès limité sont accessibles sur demande d’accès et sont délimités ou entretenus par leurs propriétaires. Les sites d’accès exclusif  sont ceux qui font l’objet d’un contrôle rigoureux et qui, en raison de leur intérêt, ne sont accessible que de manière exceptionnelle (les zones militaires, par exemple).

III - Manifestations culturelles immatérielles associées au bien :

III - 1 : Composition ethnique de la communauté : mentionner la présence d’une population d’origine africaine, son importance et son degré de métissage et, si possible, préciser la région africaine de provenance. Détailler le développement de la vie en communauté et sa quotidienneté.
III - 2 : Portée des manifestations du patrimoine immatériel : détailler les manifestations présentes dans la communauté qui habite le site et qui font du lieu un espace culturel, ainsi que leurs caractéristiques les plus importantes comme leur nature, leur périodicité, leur forme, etc.
III - 3 : Expliquer quelle est la valeur du site en tant qu’espace culturel.
     
IV - Données spécifiques :

IV - 1 : Paysages culturels :

IV - 1 - a : Emplacement : indiquer les coordonnées du bien en degrés, minutes et secondes, en prenant comme référence son centre géographique.
IV - 1 - b : Superficie : la superficie du site devra être exprimée en Km².
IV - 1 - c : Population : indiquer avec précision le nombre d’habitants du site d’après le recensement le plus récent. Préciser si le chiffre mentionné est une estimation.
IV - 1 - d : Type : le type de paysage devra être spécifié conformément aux définitions établies à ce sujet par ICOMOS et le Guide opérationnel pour l’application de la Convention du Patrimoine mondial. Le choix étant excluant, il n’est permis de cocher qu’une seule case. 
IV - 1 - e : Caractéristiques écologiques et géographiques : indiquer brièvement les caractéristiques les plus importantes de la végétation, de la faune, de la topographie et de la géologie du paysage. Mentionner, par exemple, les espèces autochtones et, parmi elles, les espèces en danger et celles en situation vulnérable, la conformation du relief, la structure géologique, etc.
IV - 1 - f : Conditions environnementales : préciser la température minimale, moyenne et maximale en °C, l’exposition solaire et les vents dominants.
IV - 1 - g : Paysage : étant donné que les paysages de la région présentent généralement trois éléments clés : l’environnement naturel, l’environnement urbain et l’environnement agricole et de production, il est demandé de décrire de manière synthétique chacun d’entre eux et de préciser également leurs points faibles et les dangers qui les menacent.

De façon générale, pour caractériser chaque type de paysage, il est recommandé de prendre en compte :

-          Pour les paysages aménagés, comme les jardins historiques, botaniques ou autres: détailler les caractéristiques de la conception, les types de plantes, les éléments décoratifs, sculpturaux, hydrauliques et les constructions.
               
-          Pour les paysages évolutifs fossiles détailler les éléments archéologiques, les constructions et les autres éléments élaborés par l’homme, les vestiges des anciennes productions agricoles ou autres et leur impact sur le milieu naturel, les utilisations de la terre, etc.
                
-          Pour les paysages évolutifs continus détailler les formes d’agriculture et les autres productions traditionnelles et leur influence sur le paysage, les utilisations de la terre, la persistance d’instruments traditionnels de production, le transport, la conservation, les constructions isolées ou les ensembles d’habitations, industriels ou autres, les systèmes hydrauliques, énergétiques.

-          Pour les paysages associatifs détailler les éléments naturels (montagnes, fleuves, cavernes et autres) du paysage qui peuvent être associés à des croyances, des cultes ou des rites traditionnels ou ancestraux ainsi qu’à des éléments construits par l’homme qui font partie du système, comme les monuments commémoratifs, les points de repère, les signaux, les constructions ou les ensembles comme les sanctuaires et autres.                  
      
IV-1-h: Importance naturelle et du paysage: décrire les caractéristiques naturelles et relatives au paysage les plus significatives, ses points de repère visuels, l’évolution dans le temps et au cours des saisons.

IV-1-i: Importance historique et culturelle : expliquer la valeur culturelle du paysage, le rapport homme/nature, son évolution, comment le paysage conditionne l’action de l’homme et vice et versa.

IV - 2: Itinéraires culturels:

Pour une meilleure compréhension de cette catégorie du patrimoine monumental, le document intitulé «Idées pour l’élaboration d’une charte internationale des itinéraires culturels. Une sixième approche - Décembre 2005» est joint à ces instructions.

IV-2-a: Emplacement: décrire le parcours de l’itinéraire en prenant comme points de référence les accidents géographiques, les fleuves, les zones d’établissement de population ou les voies de communication.
IV-2-b: Superficie: la superficie de l’itinéraire devra être exprimée en Km².
IV-2-c: Longueur: la longueur de l’itinéraire devra être exprimée en Km et devra prendre en compte la somme des longueurs des différentes portions de l’ensemble du réseau.
IV-2-d: Largeur: la largeur moyenne de l’itinéraire devra être indiquée en Km.
IV-2-e: Classification: il existe différentes manières de classer les itinéraires culturels en fonction du territoire qui leur sert de cadre, de leur structure, fonction, cadre naturel et durée. Dans chaque cas, il faudra spécifier la classification de l’itinéraire en question. Le choix est excluant, c'est-à-dire qu’il n’est permis de cocher qu’une seule case pour chaque classification.
IV-2-f: Cadre naturel: décrire l’environnement naturel qui sert de cadre à l’itinéraire.
IV-2-g: Contenu: décrire la voie de communication au long de laquelle se structure l’itinéraire et les éléments les plus importants qui la composent, comme les zones d’établissement de population, les industries, les ateliers, les plantations, les ports, etc.
IV-2-h: Importance: expliquer la signification historique et culturelle de l’itinéraire, son apport au développement et à l’évolution socioéconomique et culturelle du territoire. 

 
IV-3: Zone d’établissement de population:

IV-3-a: Emplacement: indiquer les coordonnées de la zone en degrés, minutes et secondes, en prenant comme référence son centre géographique.
IV-3-b: Superficie: la superficie de la zone devra être exprimée en Km².
IV-3-c: Population: indiquer avec précision le nombre d’habitants du foyer d’après le recensement le plus récent. Dans le cas où le chiffre mentionné est une estimation, il faut le préciser.
IV-3-d: Date de fondation: année de fondation de la zone.
Description: décrire brièvement leur morphologie, leur évolution, leur trame urbaine et points de repère, ainsi que leur signification en tant que sites de mémoire.

IV - 4: Ensembles agro-industriels:

IV-4-a: Emplacement: indiquer les coordonnées de l’ensemble en degrés, minutes et secondes, en prenant comme référence son centre, c'est-à-dire l’endroit où sont concentrées les installations et les constructions les plus importantes.
IV-4-b: Superficie: la superficie de l’ensemble devra être exprimée en Km².
IV-4-c: Population: indiquer avec précision le nombre d’habitants de l’ensemble d’après le recensement le plus récent. Si le chiffre mentionné est une estimation, il faut le préciser.
IV-4-d: Date de fondation : année de création de l’ensemble.
Description: décrire la structure de l’ensemble, les principales constructions et les principaux éléments, les caractéristiques du processus de production, le réseau des voies de communication et l’évolution historique.

IV-5: Constructions:

IV-5-a: Adresse: indiquer l’adresse officielle du bien et s’il se trouve dans une zone urbaine ou rurale.
IV-5-b: Typologie: sélectionner la typologie correspondante en fonction de l’utilisation initiale de la construction. Le choix est excluant, c'est-à-dire qu’il n’est permis de cocher qu’une seule case.
IV-5-c: Epoque: indiquer l’année de construction et de réalisation des modifications ou des agrandissements ultérieurs.
IV-5-d: Niveaux: indiquer le nombre maximum d’étages de la construction.
IV-5-e: Superficie: indiquer, en m², la superficie construite de la construction.
IV-5-f: Superficie de parcelle: indiquer, en m², la superficie de parcelle de la construction.
IV-5-g: Définition des choix constructifs et des matériaux : définir les solutions de structure et les matériaux principaux utilisés pour le toit, les murs et la charpente.
IV-5-h: Description: détailler les aspects relatifs à l’évolution de l’immeuble, aux éléments décoratifs, au mobilier d’origine ou biens meubles et aux fonctions qu’il a rempli, etc.

IV-6: Sites:

IV-6-a: Emplacement: indiquer les coordonnées du site en degrés, minutes et secondes, en prenant comme référence son centre géographique.
IV-6-b: Typologie: préciser le type de site conformément à la raison pour laquelle il est inscrit au registre des sites de mémoire. Il peut être : historique, archéologique ou naturel. Le choix est excluant, c'est-à-dire qu’il n’est permis de cocher qu’une seule case. En fonction du choix opéré, il faudra fournir les renseignements demandés pour le cas en question.
IV-6-c: Superficie: la superficie de l’ensemble devra être exprimée en Km².
IV-6-d: Habitabilité: préciser si le site est habité ou non.
IV-6-1: Site historique: mentionner les événements et/ou les personnalités importantes associés au lieu et qui lui ont donné son importance du point de vue historique. Indiquer la date de l’événement en question et l’existence d’une construction qui commémore l’événement ou la personnalité. Les constructions à mentionner sont : les statues, obélisques, mausolées, fontaines, plaques commémoratives, bustes, sculptures, arcs de triomphe et autres.
IV-6-2: Site archéologique: indiquer le contexte dans lequel se trouve le site, s’il est sur la terre ferme ou s’il est submergé, s’il fait l’objet de fouilles, la date des excavations ou des explorations et l’existence de trouvailles intéressantes.    
IV-6-3: Site naturel: fournir des renseignements sur sa géomorphologie, ses sols et sa période de formation.
IV-6-4: Description:
Pour les sites historiques: mettre l’accent sur l’événement important, sur sa signification historique, sur les personnalités associées au site; donner plus de détails sur la construction commémorative, son auteur, les matériaux employés, ses caractéristiques formelles.
Pour les sites archéologiques: donner davantage d’informations sur les potentialités archéologiques et scientifiques du site, sur le processus d’excavation ou d’exploration et sur le sort réservé aux trouvailles, sur sa signification anthropologique et sociologique.
Pour les sites naturels: mettre l’accent sur la valeur de la flore et de la faune, sur la diversité biologique et des écosystèmes, sur les catégories de protection environnementale existantes. Le rapport entre le site et les manifestations immatérielles existantes devra également être mentionné.

V-: Données évaluatives:

V-1: Valeurs: les valeurs attribuées au bien seront numérotées par ordre d’importance, en commençant par le 1 pour la plus importante. Il est permis de cocher plusieurs cases.
V-2 : Etat de conservation : le bien présente un état de conservation bon, moyen ou mauvais en fonction du comportement physique de ses éléments fondamentaux, du degré de détérioration de ceux-ci et des dommages existants, qu’ils soient réversibles ou non. Une des cases devra être cochée en fonction de l’état de conservation du bien. Le choix étant excluant, il n’est permis de cocher qu’une seule case.
V-3: Intégrité: cette section pondère le degré de transformation qu’a eu à subir le bien et exprime à quel point le bien continue d’être porteur des valeurs définies dans la section III-1. Une des cases devra être cochée d’une croix en fonction du niveau d’intégrité du bien. Le choix étant excluant, il n’est permis de cocher qu’une seule case.
V-4: Exceptionnalité: ce paramètre comparatif tient compte des valeurs du bien, de son état de conservation et de son intégrité pour mettre en avant son caractère exceptionnel à différents niveaux: local, national, régional et mondial. Une seule catégorie devra être choisie pour chaque niveau territorial, mais toutes les catégories ne doivent pas nécessairement coïncider entre elles. Par exemple, un bien peut être exceptionnel au niveau local, important au niveau national et ordinaire au niveau régional et mondial. Une fois traitée l’information de toute la région, cette section est susceptible de faire l’objet de modifications en ce qui concerne le niveau régional et mondial. Les critères en fonction desquels le bien est considéré comme exceptionnel devront être mentionnés dans la section III-4-a.

VI – Gestion du bien:

VI-1: Plan de gestion: indiquer s’il existe un plan de gestion du bien, quel est l’organisme responsable et d’où provient le financement pour sa conservation ; indiquer également quelles sont les menaces et les pressions auxquelles il est soumis.
VI-2: Tourisme: indiquer l’existence du tourisme, ses potentialités, ses modalités, ses projets futurs et l’infrastructure existante actuellement.
VI-3: Transmission: indiquer s’il existe des programmes éducationnels qui proposent l’étude du bien en question (par exemple: «Briser le silence»), les types d’écoles (primaires, secondaires) et le nombre d’écoles de chaque type, ainsi que les autres formes de transmission existantes.

VII – Références:

VII-1: Contrôle de l’information: indiquer quelles sont les personnes qui ont fourni et supervisé l’information contenue dans le formulaire, l’organisme responsable et la date à laquelle le travail a été réalisé.
VII-2: Bibliographie du bien : indiquer toute la bibliographie scientifique ou littéraire ayant contribué à l’étude ou l’appréciation du bien inventorié.
VII-3: Notes: détaille certains points qu’il est nécessaire de connaître pour remplir correctement le formulaire et d’autres points relatifs à l’information qui doit l’accompagner.
VII-4: Observations: permet d’aborder les points considérés comme importants par les experts et qui n’ont pas été traités dans les autres sections du formulaire.

Portée de la documentation à remettre:

La documentation à remettre par chaque pays sous la forme d’un rapport sera constituée par :
- Un texte introductif concernant les Sites de mémoire de chaque pays (une feuille, Times New Roman, 12).
- Une carte du pays avec l’emplacement de chaque bien proposé.
- Un modèle du formulaire rempli pour chaque bien proposé (chaque pays en proposera cinq, plus les chefs-d’œuvre du patrimoine oral et les sites du patrimoine mondial liés à la Route de l’esclave).
- Un modèle de formulaire format texte rempli pour chaque bien proposé (jusqu’à trois feuilles, Time New Roman, 12).
- Un plan spécifique de chaque bien proposé.
- Des images en format numérique de chaque bien proposé, ainsi que d’autres images qui accompagnent le texte introductif de chaque pays.
- Il est recommandé de compléter l’information avec des vidéos et/ou des enregistrements musicaux, surtout dans le cas des chefs-d’œuvre du patrimoine oral.
L’information transmise ne peut impliquer en aucun cas un paiement au titre des droits d’auteur, ni faire l’objet de restrictions qui entravent la réalisation des objectifs du projet.

Le rapport préliminaire doit inclure :
- La liste des biens à présenter par le pays en question.
- Le texte introductif concernant les sites de mémoire dans chaque pays.
- Une carte du pays avec l’emplacement de chaque bien proposé.

Chronogramme de travail:

a)   Validation du projet et du chronogramme de travail – mai 2006
b)   Désignation des experts par chaque pays – 15 juin 2006
c)   Officialisation des engagements de travail – 30 juin 2006
d)   Remise du rapport préliminaire de chaque pays – 30 septembre 2006
e)   Remise du rapport final de chaque pays – entre février et juillet 2007
f)    Présentation de la publication – décembre 2007